La thérapie par les ventouses, aussi appelée cupping, intrigue de plus en plus de personnes en quête de bien-être. Cette technique millénaire, utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise, l’Égypte antique et même certaines pratiques du Moyen-Orient, revient aujourd’hui sur le devant de la scène. Mais derrière les marques circulaires laissées sur la peau, se cache-t-il un véritable traitement ou simplement un effet placebo bien emballé ?
Le cupping consiste à poser des ventouses sur la peau pour créer un effet de succion. On utilise généralement des ventouses en verre, en silicone ou en plastique. La succion peut être obtenue par la chaleur (cupping à feu) ou mécaniquement (avec une pompe). Cette aspiration est censée stimuler la circulation sanguine, détendre les muscles et éliminer les toxines.
« À travers la hijama, je crois profondément au pouvoir naturel du corps à se régénérer. »
Les praticiens du cupping affirment que cette technique :
Soulage les douleurs musculaires et articulaires
Améliore la circulation sanguine
Réduit le stress et l’anxiété
Stimule le système immunitaire
Aide à traiter les troubles respiratoires comme l’asthme ou la bronchite
On l’utilise aussi pour des raisons esthétiques, comme le drainage lymphatique ou la réduction de la cellulite.
Les études scientifiques sur le cupping sont limitées, mais certaines recherches suggèrent des effets positifs, surtout pour les douleurs chroniques (notamment le bas du dos, la nuque ou les migraines). Toutefois, les preuves restent faibles et souvent entachées de biais méthodologiques. La majorité des médecins considère le cupping comme une thérapie complémentaire, à utiliser avec prudence et en parallèle d’un traitement médical classique.
Beaucoup d’effets bénéfiques du cupping pourraient être attribués à l’effet placebo : le simple fait de croire que l’on va mieux peut effectivement réduire la perception de la douleur. Néanmoins, le contact humain, le repos forcé pendant la séance, et la sensation de chaleur peuvent réellement favoriser la détente.
Même si le cupping est généralement sans danger, il peut provoquer :
Des ecchymoses visibles pendant plusieurs jours
Des irritations de la peau
De légères douleurs après la séance
Il est déconseillé aux personnes souffrant de troubles de la coagulation, de maladies de peau graves ou de fragilité vasculaire. Il est essentiel de consulter un praticien qualifié.
Le cupping n’est ni une solution miracle, ni une supercherie. C’est une méthode traditionnelle qui peut offrir un soulagement temporaire, en particulier pour les douleurs musculaires et le stress. Mais elle ne doit pas remplacer un diagnostic médical ou un traitement professionnel. Son efficacité dépend surtout de vos attentes, de votre état de santé et du contexte dans lequel il est pratiqué.
Conclusion : Le cupping peut être un bon complément à une routine bien-être globale, à condition d’en connaître les limites. Si vous êtes curieux, pourquoi ne pas essayer ? Mais toujours avec prudence, et surtout, informé.